Lundi dernier j'étais devant le palais de justice pour suivre le procès des policiers accusés du viol de Myriam. Les heures s'écoulaient et je voyais des visages familiers qui nous rodaient autour.
Des visages familiers , disparus pendant 3 années pour réapparaitre ces derniers jours. Il s'agit bel et bien des sbires de Ben Ali. Des visages qui ont survécu et ont bénéficié d'une impunité totale malgré leurs dépassements et crimes innombrables .
©TunisianGirl photo de mes archives Palais de justice décembre
2010
Certes des personnes, adeptes des théories du complot et de la conspiration vont m'accuser de trahison . Ils vont me dire ce n'est pas le moment d'en parler le pays a besoin de stabilité.
Je serais traitée de tous les noms , les doigts me pointeraient, les accusations m'inonderaient mais je maintiendrai ma position.
Ces personnes doivent être interrogées , questionnées, traduites devant la justice et c'est le cas pour celles qui ont aidé le régime dictatorial à durer et à prolifèrer …
Les voir sur des plateaux TV nous donnant des leçons et feignant le rôle des héros est si dégoutant et répugnant.
Les archives de ce qu'on a eu l'habitude d'appeler la police politique doivent être ouvertes .Ceux qui ont torturé , qui ont battu , qui ont violé la vie personnelle et l'intimité de tout tunisien et de toute tunisienne doivent être jugés. Chacun doit assumer ses responsabilités.
Bonjour.
RépondreSupprimerJe suis d'accord et ça c'est un dévoir de toute démocratie qu'est apparu après une dictature. J'espère que n'arrive pas ce qu'est arrivé a mon pays ou des membres importants de la police politique ont été offerts de retraites d'un grand valeur monetaire par le pouvoir démocratique sans qu'ils ait été jamais jugés.