Je ne sais pas pourquoi je vais reparler de la violence contre les femmes encore une fois , non je mens je le sais très bien et là aujourd'hui j 'ai décidé de briser mon silence et d' en parler . Le BUT n 'est pas d'étaler mon linge sale ni de faire du mal à qui que ce soit . Aujourd'hui, si je vais parler de la violence contre les femmes c 'est parce que j 'en suis victime . Aujourd'hui, si j 'en parle c 'est parce que je veux partager mon expérience avec d'autres femmes . Si je le fais aussi c 'est parce que je sais que beaucoup de femmes subissent cette VIOLENCE et n 'osent pas en parler. D 'ailleurs, c était mon cas .
Il y 'a cinq ans, j 'ai connu un homme qui m 'a beaucoup aidé pendant une période difficile de ma vie, celle de ma maladie. il paraissait vraiment amoureux de moi . Peu à peu son amour s'est transformé en une sorte de possession. Le bon monsieur m 'a éloignée de tous mes amis et même de mes activités habituelles. Désormais ma vie se résumait à fréquenter l 'université et à le rencontrer. Au moindre doute d'une 'infraction' de ma part , il devenait furieux, il perdait la tête. Je me suis laissée faire car j 'étais au début de ma maladie , j 'étais déprimée , et je me sentais seule. Il s 'occupait beaucoup de moi et me faisait oublié que j 'avis un caoutchouc qui pendait de mon ventre (cathéter pour la dialyse péritonéale). Mais peu à peu sa violence verbale s'est transformée en violence physique. Et je me suis laissée faire car je n 'osais pas en parler , je ne pouvais confier cela à personne, comme un tel comportement est inadmissible dans mon environnement . J 'avais honte de dire qu'on me tabassait . En plus, le monsieur venait pour pleurer entre mes bras après chaque dispute et promettait de ne plus faire ça. Mais il n 'a jamais arrêté . Un jour , on s'est séparés.
Cet été , j 'ai vécu la violence encore une fois. Au moment , ou je vivais cela , je me suis souhaitée la mort. Je voulais tout simplement disparaitre , disparaitre à jamais. Je me suis sentie humiliée, déshonorée, et abaissée. Mais j 'ai encore une fois pardonné . J 'ai trouvé des excuses à mon agresseur . Je me suis inventée des fautes graves, et je lui avait donné raison. Maintenant avec le temps je réalise que je suis plus fautive que lui . Je suis fautive en me laissant faire , en acceptant de subir la violence sans agir .
Je sais que certaines personnes vont être déçues en lisant ce billet . Je sais qu 'ils ne vont pas accepter cela de ma part. Mais oui je préfère ne parler . oui je dis que j'ai été fautive en subissant la violence mais il n 'est jamais trop tard pour avouer ses fautes et essayer de les corriger. J'écris ce billet pour inciter la femme à parler de toutes sortes de violence qu'elles subissent et d'essayer de dépasser cela d'une manière ou d'une autre. Ne vous taisez pas , confiez vous à la personne à qui vous faites confiance et elle vous aidera à vous en sortir.
Il y 'a cinq ans, j 'ai connu un homme qui m 'a beaucoup aidé pendant une période difficile de ma vie, celle de ma maladie. il paraissait vraiment amoureux de moi . Peu à peu son amour s'est transformé en une sorte de possession. Le bon monsieur m 'a éloignée de tous mes amis et même de mes activités habituelles. Désormais ma vie se résumait à fréquenter l 'université et à le rencontrer. Au moindre doute d'une 'infraction' de ma part , il devenait furieux, il perdait la tête. Je me suis laissée faire car j 'étais au début de ma maladie , j 'étais déprimée , et je me sentais seule. Il s 'occupait beaucoup de moi et me faisait oublié que j 'avis un caoutchouc qui pendait de mon ventre (cathéter pour la dialyse péritonéale). Mais peu à peu sa violence verbale s'est transformée en violence physique. Et je me suis laissée faire car je n 'osais pas en parler , je ne pouvais confier cela à personne, comme un tel comportement est inadmissible dans mon environnement . J 'avais honte de dire qu'on me tabassait . En plus, le monsieur venait pour pleurer entre mes bras après chaque dispute et promettait de ne plus faire ça. Mais il n 'a jamais arrêté . Un jour , on s'est séparés.
Cet été , j 'ai vécu la violence encore une fois. Au moment , ou je vivais cela , je me suis souhaitée la mort. Je voulais tout simplement disparaitre , disparaitre à jamais. Je me suis sentie humiliée, déshonorée, et abaissée. Mais j 'ai encore une fois pardonné . J 'ai trouvé des excuses à mon agresseur . Je me suis inventée des fautes graves, et je lui avait donné raison. Maintenant avec le temps je réalise que je suis plus fautive que lui . Je suis fautive en me laissant faire , en acceptant de subir la violence sans agir .
Je sais que certaines personnes vont être déçues en lisant ce billet . Je sais qu 'ils ne vont pas accepter cela de ma part. Mais oui je préfère ne parler . oui je dis que j'ai été fautive en subissant la violence mais il n 'est jamais trop tard pour avouer ses fautes et essayer de les corriger. J'écris ce billet pour inciter la femme à parler de toutes sortes de violence qu'elles subissent et d'essayer de dépasser cela d'une manière ou d'une autre. Ne vous taisez pas , confiez vous à la personne à qui vous faites confiance et elle vous aidera à vous en sortir.
Vous auriez dû parler plutot de cette violence Lina.
RépondreSupprimerparfois les hommes sont con , moi g pas vécu ce genre de violence mais g vécu une tentative de viol et hmd g pu me défendre , chui sorti de cette expérience avec qlq bleus et je suis devenu un peu paranoïaque
RépondreSupprimerbravo pour votre courage. je vous souhaite tout le bonheur du monde.
RépondreSupprimer