تتواصل المحاولات القذرة لتشويه سمعتي و تأليب الرأي العام عليّ و ها انا جريدة الهدهد الالكترونية تنشر مقالا بعنوان وليد الجلالي : لينا بن مهني مدونة مزيفة سرقت جهدي واعمالي ونالت بها الجوائز
و المقال للمدعوة ص .ه و والواضح أنّ من كان وراءه هو النقابي سليمان الرويسي .وقد اتصل بي وليد الجلالي و هو أصيل الرقاب منذ اسبوعين ليعلمني بلقائه بالمراة المذكورة أعلاه و قد روى لي تفاصيل لقائه بها و حدّثني عن اغراءات مالية و قال لي أنّها قالت له بالحرف الواحد : تبّعني نهبّطوها للحضيض و نطّلعك للسماء ـ و لديّ التسجيل الصوتي لذلك فلقد علّمتني الحياة ان لا اترك شيئا للصدفة و قد قال لي انّها أوهمته بأنّني حصلت على مبلغ 100ألف دينار كجائزة من فرنسا و قد قلت خلال تسلّمي هاته الجائزة أنّ أحد الشهداء مات بين يديّ و هو ما لم أقله أبدا هذا من ناحية أمّا من ناحية أخرى فانّ الجوائز التي حصلت عليها تهمّ جميع تدويناتي و هي ليست متعلّقة بتدوينة أو بحدث بعينه . بالاضافة الى ذلك فلقد قمت بذكر دور وليد في كتابي و هاته الفقرة التي تتعلّق بزيارتي الى الرقاب
De retour à l’hôtel, un appel m’a informée que la police avait tué cinq personnes à Regueb, une ville située à trente-huit kilomètres de Sidi Bouzid. Sans en informer notre ange gardien, lequel était déjà parti dormir dans son hôtel, et avec pour guide mon nouvel ami, le professeur syndicaliste, nous avons rejoint Regueb par des pistes agricoles très peu fréquentées, chaotiques, crevassées. La ville était jonchée de pierres, de rochers, de pneus brûlés, de carcasses de voitures, de barres de fer. Ça sentait encore l’odeur des bombes lacrymogènes et on pouvait voir des colonnes de fumée monter dans le ciel. Les policiers avaient quitté Regueb depuis quelques heures et laissé la place à l’armée. À l’hôpital, j’ai usé de toute ma force de persuasion et de toute ma séduction de petite fille pour qu’un médecin me laisse accéder au grand registre où figuraient les noms des cinq martyrs dont les corps avaient été rendus auxfamilles. J’ai pu copier la liste, mais il m’a demandé de ne pas citer ma source. En quittant l’établissement, on a aperçu un groupe de jeunes qui cachaient leurs visages derrière des zonnar ou des koufieh palestiniens. Deux d’entre eux m’avaient vue plusieurs fois sur France 24. Je leur ai demandé s’ils pouvaient nous conduire auprès des familles des martyrs. Un autre jeune, Walid, avait des vidéos des évènements de l’après-midi et les journalistes ont pu l’interviewer à visage caché.
Dans la maison de Nizar, une des victimes, la famille veillait. Malgré leur immense douleur, ils nous ont invités à voir le corps de leur fils et quand la maman a découvert son visage, j’ai failli m’évanouir. Je devais prendre des photos, je n’arrivais pas à le faire, mais tous les membres de la famille m’ont encouragée en me disant qu’ils voulaient que le monde entier sache la vérité sur le régime criminel qui nous oppressait. La mère du garçon m’a même montré l’endroit où la balle l’avait touché. En plein cœur. À ce moment précis, le père a mentionné les snipers tirant du haut des toits. La sœur nous a montré les vêtements couverts de sang de son frère. Je ne pouvais pas croire que j’étais dans ma Tunisie si douce et si accueillante. Pleine de haine et possédée par le désespoir, je sentais néanmoins une force intérieure sans limites m’envahir. Je n’avais plus qu’un seul but : divulguer les horreurs et les crimes du régime de ZABA. Deux jeunes sont alors arrivés, nous demandant de quitter la ville immédiatement car des mouchards avaient informé la police de notre présence ici. D’autres, à moto, nous ont ouvert le chemin.
Mais je n’étais pas blogueuse à baisser les bras ! De retour à Sidi Bouzid, à la réception de l’hôtel, le seul endroit où je puisse avoir une connexion Internet, j’ai rédigé un billet pour mon blog et inséré les photos prises à Regueb. Le lendemain, Walid m’a fait parvenir par mail d’autres séquences et d’autres photos en me chargeant de les publier moi-même et de les passer aussi aux journalistes. Le surlendemain, nous avons reçu une autorisation de tournage ; Tunisian Girl page 18-19
à Kasserine. :
و قد تحدّثت عن مساعدة المدعوّ سليمان الرويسي و المتمثّلة في ايصالنا الى الرقاب عبر طرق فرعية ولم أنسب الى نفسي مالم أقم به .
و اليكم صور تعود الى صائفة 2011
فشكرا على مجهودك الجبّار يا سيدتي لقد حقّقت اهداف الثورة بكتابتك هذا المقال و قد أنزلتني الى الحضيض ههه وأنصحك بتعلّم الفرنسية من جديد فما نسبته اليّ لم أقله . شكرا على نفاقك و حسدك يا سيدي سليمان الرويسي لقد أسفت كثيرا لأنّني لم أستمع الى نصيحة الناس الذين حذّروني منك في سيدي بوزيد و لكنّ الحياة مدرسة تجارب شكرا لنفاقك في منزل بوزيان يوم 24 ديسمبر 2011 لمّا قدمت اليّ ناعتا ايّاي بالصديقة ورويت امام الجميع ما سميّته مغامرة الرقاب كنت أكنّ لك التقدير خاصو و قد رايتك تتكبّد مشاق السفر الى تونس و تلتحق بنا في ساحة محمد علي في المظاهرات الاولى لتمدّنا باخر الاخبار قبل ان نلتقي في سيدي بوزيد في بداية شهر جانفي و نذهب الى الرقاب سويا . كم دفعوا لك لتبيع ذمتك ؟ هل علا شأنك الان؟ بالنسبة لي قد دخلت الى مزبلة تارخي الشخصي
و اليكم لمحة من تاريخ صاحبة المقال